Archive for janvier, 2009

J.P Manchette – La position du tireur couché

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la-position-du-tireur-coucheRésumé: Martin est tueur depuis un certain temps deja, c’est pourquoi il a décidé de se retirer. Malheuresement tout le monde n’est pas de cet avis et il va devoir reprendre du service si il veut avoir la paix une bonne fois pour toute…

Mon avis: C’est bien, ça se lit sans probleme. En ce moment j’aime les livres qui racontent une histoire sans chichi, celui la est donc tombé a point pour moi. Parfait dans le metro, en sortant du taf. Pas besoin de laisser le cerveau allumé, il n’y a qu’a laisser faire les yeux et un peu l’imagination.

C’est cool allez y.

Jim Thompson – 1275 ames

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1275-ames-jim-thompsonNick est le shérif d’une petite bourgade. Un peu loser mais plutot malin. Il passe son temps à supporter sa femme qui le déteste, à fréquenter son amante tout en espérant que la femme qu’il aime arrête de le détester. En résumé il subit la vie, tout en tentant d’être assez sympa avec tout le monde pour rester shérif à chaque élection.

Un jour, il craque. Nick ne supporte plus d’être le loser du coin et décide de prendre les choses en main. Ca ne va pas être de tout repos pour les autres…

Mon avis : Un bon livre. On se prend d’amitié pour le personnage un peu fou et surprenant qu’est ce bon Nick. On déteste sa femme ainsi que « Lennie » le frère de celle-ci. On aimerait bien rencontrer son amante qui semble chaleureuse et sympathique. L’histoire quant à elle est amusante et ne prend pas les directions que le lecteurs aurait tendance à tracer au fur et à mesure qu’elle avance. En effet 1275 âmes vous réserve plein de surprise.

Allez y les yeux fermés, vous ne craignez rien c’est une valeur sûre !

Jane Austen, Pride and Prejudice (Orgueil et préjugés)

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prideandprejudicePour les filles ou tous ceux qui veulent lire leurs classiques dans le texte original (ou pas) je recommande Pride and Prejudice, toujours aussi savoureux aujourd’hui.

Dans l’Angleterre du XVIIIème siècle, la famille Bennet est confrontée au défi de marrier ses cinq filles, car l’héritage reviendra à un cousin éloigné à la mort du père. Pas facile pour les deux aînées quand la mère est une mégère pas très maligne, que le père, cynique, a pour seule jouissance de rire des ridicules des autres et se désintéresse de tout le reste, et que leurs cadettes rivalisent de frivolité et de bêtise. La très belle Jane est pourtant réputée pour sa douceur et son grand coeur, et Elizabeth, du point de vue de laquelle l’histoire est racontée, brille par son intelligence, mais aussi son caractère entier et provocateur.

L’histoire commence avec l’arrivée dans la région de Mr. Bingley, riche et avenant, et surtout célibataire : il devient immédiatement la proie de l’ambitieuse Mrs. Bennet pour marier une de ses filles. Il amène avec lui le fier (et immensément riche) Mr. Darcy. Autant Bingley est adulé par tous, autant Darcy est détesté pour son comportement orgueilleux et hautain.

Pourtant, le destin de toute la famille Bennet sera scellé avec celui de ces deux personnages. Les rapports entre la modeste famille Bennet et les deux familles  nobles seront marqués par la fierté, les préjugés, la haine, mais aussi l’amour…

bride_and_prejudiceorgeuil-et-prejPride and Prejudice est un roman d’amour merveilleux qui brosse des personnages presque vivants, des rapports sociaux complexes et surtout, et c’est l’originalité pour l’époque, la conscience d’un personnage. L’histoire inspirera le courant romantique ainsi qu’un nombre immense de  romans sentimentaux. Récemment, elle est adaptée assez fidèlement par le film Pride and Prejudice (2005) de  Joe Wright avec Keira Knightley, transposée dans un contexte indien par Bride and Prejudice (Coup de foudre à Bollywood) ; enfin, on reconnaîtra dans Bridget Jones’s Diary l’inspiration du roman de Jane Austen.

Andreï Makine, le testament français (prix goncourt et médicis)

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makine1Le testament français est un roman troublant qui, au travers d’une focalisation interne exceptionnelle, vous promène et parfois vous perd entre deux cultures, celles de Makine – auteur français né en Sibérie. Tous les étés de son enfance, le narrateur est bercé par les histoires de France que lui compte son intarissable grand mère.

Ces histoires l’imprègnent peu à peu, l’enrichissent et l’isolent des autres écoliers. La langue de Molière forge son caractère. Il y puise une force et une justesse de perception au travers de l’espace indicible, unique et fascinant qui sépare les différentes cultures et leurs modes d’expression – un espace inénarrable et propre à la traduction. Comment se fait-il qu’une même réalitépetit_makinea_c_u formulée dans deux langues différentes puissent tour à tour paraître méprisable ou grandiloquente?

Andreï Makine signe là l’un de ses plus grands succès littéraires. Si l’accroche du lecteur n’est pas toujours aisée et si le récit manque parfois de clarté, c’est souvent au service d’une émotion prégnante. Une émotion qui vous étreint toujours au carrefour du réalisme et de l’intelligence d’un récit qui plonge ses plus vieux protagonistes dans l’horreur du communisme soviétique. Le narrateur trébuche, tout au long de ce roman, dans l’obscurité la plus sombre, sans comprendre et sans savoir, prisonnier du mutisme familial mais libéré du carcan totalitaire, jusqu’aux dernières pages ou la vérité, celle qui bouleverse, est enfantée dans la douleur…