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Durango, le western d’un Swolf inspiré par Clint Eastwood et Jean-Louis Trintignant

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Encore fraichement sorti de ses études de journalisme, et fort de son tout récent diplôme de l’Ecole Supérieure d’Art, en mai 1980 Yves Swolf, frappé par la muse qui l’habite, a un coup de génie et crée le mythique Durango.

Cette bande dessinée western à la sauce spaghetti se révèle être un condensé de plaisir : le trait fin et les couleurs dynamiques subliment les solitaires tribulations d’un héros implacable et surdoué. Durango, personnage fortement inspiré de Clint Eastwood (et du personnage joué par Jean-Louis Trintigant dans le grand silence) est un professionnel du colt (un Mauser C96 qu’il acquiert au 2e tome) qui ne tue qu’en cas de légitime défense. Si l’on peut déplorer la faiblesse du scénario global de la série, il est difficile de ne pas s’attacher au personnage et de ne pas dévorer les 14 tomes d’affilée. Durango a cet avantage sur ses équivalents Blueberry et The Bouncer d’offrir un dessin sobre et lumineux ce qui ne gâche rien.  Durango est une superbe série bd qui gagne à être connue !

Pour plus de détails, vous pouvez vous reporter à la page wikipédia de Durango.

Yves Swolf, Le Prince de la Nuit

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Description:

Yves Swolf ne s’est pas contenté d’être en procès contre Mickael Jackson et de jouer dans un groupe de Metal: Lazard, il a aussi entrepris d’écrire en 1994 une série de bandes dessinées rapidement devenue incontournable pour les amateurs de l’univers Gothique.

En effet, s’inscrivant dans la lignée de Bram Stoker, cet auteur reprend le mythe de Dracula dans la personne de Maître Vladimir Kergan, un Vampire qui terrorise une même Famille, les De Rougemont, sur plusieurs siècles.

Le trait incisif de l’auteur conjugué à son jeu d’ombres et de lumières plonge le lecteur dans les ténèbres de l’obscurantisme et de la folie des hommes, du moyen-âge jusqu’à la domination nazie.

Avis personnel:

Bien sûr, Le prince de la nuit ne vient pas révolutionner la bd franco-belge, il ne reste pas moins un bon travail à même de nous ravir tant par la vigueur de son coup de crayon que par les rebondissements de son scénario.